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| Raï brandit la Coupe !(Crédit Kipa) |
Mais la machine parisienne a su se mettre à l’abri dès la 25ème minute par
son capitaine courageux Raï qui battait Warmuz d’une tête splendide. De chaque
côté les leaders d’attaque Simone et Smicer portaient le danger sur le but
adverse jusqu'à la mi-temps.
C’était la fête du football pour la 81ème finale de
la Coupe de France au Stade de France, et la fête tout court que les
supporters des deux clubs qui se faisaient face ont superbement célébré toute la
soirée. Le Paris Saint-Germain pour sa deuxième finale dans le vaisseau de
Saint-Denis a remporté son second trophée de la saison en battant deux buts à un
une équipe sang et or sans complexes, qui voulait, devant ses fans toujours
aussi admirables de sportivité et d’enthousiasme, remporter un premier titre
national.
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| Quelle finale ! (Crédit Kipa) | Déception lensoise !(Crédit Kipa) |
Marco Simone, l’homme qui ne renonce jamais, mettait les parisiens en position de force à la 53ème minute et exécutait le portier lensois après une deuxième passe décisive de Maurice. Dès lors les supporters parisiens, presque intimidés jusque là par leurs fabuleux vis à vis, prenaient, comme leur équipe, le dessus dans l’arène dyonisienne.
Le tchèque du Nord de la France Vladimir Smicer redonnait l’espoir aux
nordistes à la 83ème minute, mais au coup de sifflet final c’est bel et bien
Alain Roche qui devenait co-recordman des joueurs vainqueurs en remportant sa
cinquième Coupe de France personnelle, et le Paris Saint Germain qui sous l’air
de « We are the champions » devenait le seul détenteur des deux titres
jusque là décernés au Stade de France. Un Stade de France qui,
lui, au fil des mois et des événements, se forge sa propre légende.
Philippe Verneaux.
