Toute la musique qu'il aime (44s.) |
Johnny Hallyday Roi des Rois à Saint-Denis, a enfin ouvert le feu !
Photo D.Quentin |
Durant trois heures celui qui avait promis d’enflammer le Stade pour le plus
insensé des paris, a en effet de bout en bout embrasé l’arène de Saint-Denis. De
son arrivée en hélicoptère sur la scène géante jusqu’au feu d’artifice final
(sur son dernier tube « Allumer le Feu ») Johnny a alterné comme il sait si bien
le faire le Rock le plus pur (« Carole », « Dégage », « Rock’n Roll Man ») avec
le Blues (« Je suis seul », « La musique que j’aime ») et les tubes qui ont
jalonné ses 37 ans de carrière (« Noir c’est noir », « Je suis né dans la rue »,
« Que je t’aime », « Le Pénitencier », « Gabrielle », « Sarah », « L’envie »).
Johnny, homme de cœur, donnait d’entrée le ton en regrettant avec des mots
simples l’annulation de la représentation de la veille et dédiait sa dernière
chanson « Sur ma Vie » (de Charles Aznavour) à tous ceux qui n’avaient pu
assister à ce qui devait être le premier de ses trois méga spectacles.
Pour le Stade de France dans lequel il succédait aux mythiques Stones,
Hallyday avait fait les choses en grand, très grand, immense même. Et les fans,
quasiment interloqués d’entrée, se déridaient puis se déchainaient
progressivement au fur et à mesure qu’ils découvraient les effets scéniques :
mini scène en forme de soucoupe roulante qui descendait sur la route détachée de
la scène principale et menant sur une seconde plate forme presque au centre de
la pelouse, nacelle au bout d’un bras télescopique dans laquelle le chanteur
était baladé au-dessus de la foule, Harley Davidson conduite par Johnny.
Et ceux qui avaient été choisis par le Maître pour l’accompagner dans son
show, Pascal Obispo, Florent Pagny, Patrick Bruel et Lara Fabian donnaient
également le meilleur d’eux-mêmes pour se hisser à la hauteur de leur hôte.
Dimanche Lionel Ritchie donnait la réplique à l'idole sur "Knock on wood". Pour
la dernière partie du spectacle l’orchestre symphonique de Prague et ses 80
musiciens apportaient une touche de grandiose aux derniers morceaux du désormais
tout nouveau roi de Saint-Denis.
Philippe Verneaux
Au lendemain de la triste soirée du 4 septembre où
Jupiter et Zeus avaient ensemble décidé du sort funeste du premier concert prévu
de Johnny Hallyday au Stade de France, les Dieux ont épargné le ciel dyonisien
de leurs foudres et laissé les 80.000 spectateurs à nouveau présents découvrir
et admirer le fabuleux spectacle de leur idole.
Photo D.Quentin | Photo D.Quentin |